Les prix du pétrole s'approchent de leur plus haut niveau depuis trois mois. Motifs

Mardi 1er août, les prix du pétrole sont restés proches du sommet de trois mois atteint lors de la séance précédente, en raison des signes de diminution de l'offre mondiale et de la forte demande aux États-Unis.

C'est ce que rapporte Reuters.

Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent pour octobre ont augmenté de 18 cents, ou 0,2%, à 85,25 dollars le baril à 04:02 GMT. Lundi, le Brent a atteint son plus haut niveau depuis le 13 avril.

Les prix du pétrole brut West Texas Intermediate (WTI) aux États-Unis se sont établis à 81,64 dollars le baril, en baisse de 0,2% ou 16 cents par rapport à la session précédente, le plus haut depuis le 14 avril.

Lundi, les autorités chinoises ont publié des orientations politiques supplémentaires pour stimuler l'économie et la consommation intérieure après que l'activité manufacturière dans le pays ait décliné pour le quatrième mois consécutif.

Une enquête du secteur privé a également montré mardi que l'activité industrielle chinoise a fortement chuté en juillet en raison de la détérioration des conditions du marché, telles que la baisse de l'offre, de la demande et des commandes à l'exportation.

Les analystes de la National Australia Bank prévoient que les prix du pétrole atteindront leur maximum en 2023, avant la réunion ministérielle de l'OPEP+.

En juin, l'OPEP+ a signé un accord général visant à limiter l'offre de pétrole jusqu'en 2024, tandis que l'Arabie saoudite s'est engagée à réduire encore sa production volontaire d'un million de barils par jour en juillet. Le 3 juillet, l'Arabie saoudite a annoncé que les réductions seraient étendues au mois d'août.

Les réductions volontaires de la production en Arabie saoudite n'ont pas atteint l'objectif fixé : la production a diminué de 860 000 bpj en juillet, tandis que la production totale de l'OPEP a baissé de 840 000 bpj.

Les données sur la baisse de l'offre sont cohérentes avec les données américaines, qui montrent une augmentation de la demande de carburant à 20,78 millions de barils par jour en mai, le niveau le plus élevé depuis août 2019. Les données de l'Energy Information Administration indiquent également une augmentation de la demande d'essence, qui a été livrée au marché à hauteur de 9,11 millions de barils par jour, soit le niveau le plus élevé depuis juin 2022.