La Roumanie augmente la capacité de transbordement des céréales ukrainiennes en raison de l'augmentation des exportations

Les opérateurs portuaires roumains augmentent activement la capacité de transbordement des céréales dans le port de Constanta, car l'Ukraine continue d'accroître ses exportations de céréales via les ports roumains, qui sont devenus essentiels pour Kiev depuis que la Russie s'est retirée de l'accord sur les céréales.

Selon Reuters, l'opérateur portuaire SOCEP SA a investi 10 millions d'euros dans la modernisation du terminal céréalier à cette fin.

En août de cette année, environ 2,7 millions de tonnes de céréales ukrainiennes ont été transportées par le port de Constanta.

Viorel Panait, représentant d'un autre opérateur portuaire, Comvex, a déclaré que sa société installait un système spécial de transbordement par train à la frontière ukraino-roumaine de Vadul-Siret-Dornesti, en coopération avec l'opérateur ferroviaire Grup Feroviar Roman (GFR).

M. Panayte a ajouté que ce nouveau système, qui sera opérationnel à la mi-octobre, permettra à Comvex de traiter 120 000 tonnes supplémentaires de céréales ukrainiennes par mois.

Il a également indiqué que certains opérateurs portuaires avaient déjà commencé à utiliser le système numérique, qui a permis de réduire le temps de traitement des demandes de douane de 48 heures à seulement 30 minutes.

À ce jour, la capacité logistique du port de Constanta est de 40 millions de tonnes de céréales par an, ce qui est nettement supérieur au record annuel de 25 millions de tonnes établi en 2021.

Il convient de noter que l'Ukraine est l'un des plus grands exportateurs de céréales au monde et qu'à la suite de l'invasion russe de l'année dernière, le port de Constanta est devenu la principale voie d'exportation alternative pour Kiev, les céréales arrivant par la route, le rail et les barges à travers le Danube.

Le gouvernement roumain avait déjà annoncé son intention de doubler la capacité mensuelle de transit des céréales ukrainiennes par le port de Constanta, alors qu'elle était pratiquement nulle avant la guerre russo-ukrainienne.