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Les principaux acteurs de l’industrie automobile américaine — General Motors, Ford et Stellantis — ont critiqué le nouvel accord commercial proposé par l’ancien président Donald Trump dans le cadre des négociations avec le Royaume-Uni. Les représentants des constructeurs automobiles affirment que les conditions proposées créent un environnement de marché inégal et pourraient causer un préjudice important à l’industrie automobile américaine.
C'est ce qu'a rapporté Reuters, citant des déclarations officielles de constructeurs automobiles.
En vertu de ces accords, les constructeurs automobiles britanniques ont accès à un quota annuel de 100 000 voitures qui peuvent être importées aux États-Unis à un taux de droits réduit de 10 %. Ce volume correspond à peu près aux exportations annuelles de voitures britanniques vers le marché américain en 2024. À titre de comparaison, le taux tarifaire standard pour les pays d’Amérique du Nord – le Mexique et le Canada – est de 25 %.
Le fait le plus inquiétant est que le nouvel accord couvre les voitures qui ne contiennent pratiquement aucun composant américain, tandis que les voitures en provenance du Canada ou du Mexique, où une proportion importante de pièces sont fabriquées aux États-Unis, sont soumises à des tarifs douaniers plus élevés. Cette approche, selon les industriels, stimule l’importation de biens moins intégrés à l’économie américaine, tout en discréditant les principes de coopération régionale.
Les acteurs du marché automobile estiment que le nouvel accord crée un précédent dangereux. Si des conditions similaires sont proposées à d’autres pays, notamment aux fabricants européens ou asiatiques, cela pourrait encore compliquer la situation des entreprises américaines, qui ont déjà du mal à être compétitives sur le marché mondial.
Jusqu’à présent, la Maison Blanche n’a pas officiellement commenté la situation. Dans le même temps, l’industrie automobile exhorte le gouvernement à ne pas étendre les préférences accordées au Royaume-Uni à d’autres pays afin d’éviter de perdre la compétitivité des constructeurs nationaux.
Selon les experts, cette situation pourrait également affecter les futures discussions politiques sur la stratégie commerciale extérieure des États-Unis, notamment face à une lutte acharnée pour le soutien des États industriels à la veille de l'élection présidentielle.
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