L'Ukraine demeure l'un des principaux exportateurs mondiaux de céréales. Au 13 juin 2025, le pays avait déjà expédié 39,586 millions de tonnes de céréales et de légumineuses au cours de la campagne de commercialisation 2024/2025, qui couvre traditionnellement la période de juillet à juin. Sur ce volume, 1,214 million de tonnes ont été exportées au cours du seul mois de juin.
À titre de comparaison, pour la même période de la campagne précédente, au 12 juin 2024, le volume des exportations s'élevait à 48,381 millions de tonnes, soit près de 9 millions de tonnes de plus. En juin 2024, les exportations s'élevaient à 1,449 million de tonnes, un niveau également supérieur à celui de cette année.
Selon le ministère ukrainien de la Politique agraire et de l'Alimentation, les principales cultures d'exportation restent le maïs et le blé. Depuis le début de la campagne, l'Ukraine a notamment exporté :
21,289 millions de tonnes de maïs, dont 713 000 tonnes en juin ;
15,392 millions de tonnes de blé, dont 495 000 tonnes en juin ;
2,312 millions de tonnes d'orge (7 000 tonnes en juin) ;
10,8 milliers de tonnes de seigle, les livraisons n'ayant pas eu lieu en juin.
La demande de farine ukrainienne reste également stable. Au cours des 11,5 mois de la campagne, 67 500 tonnes de farine ont été exportées, dont 2 500 tonnes en juin. La farine de blé constitue l'essentiel des exportations : 63 000 tonnes au total, dont 2 400 tonnes en juin.
Il est significatif qu'en mars 2025 seulement, le volume de céréales exportées ait atteint 3 206 millions de tonnes, ce qui indique un certain ralentissement des expéditions au cours des derniers mois de la campagne. Fin mars, les exportations cumulées depuis le début de la campagne s'élevaient à 32,389 millions de tonnes, soit une augmentation de plus de 7 millions de tonnes en deux mois et demi.
Malgré les défis géopolitiques, les difficultés logistiques et les conditions météorologiques difficiles, le secteur agricole ukrainien fait preuve de résilience, assurant des volumes stables d'approvisionnement sur les marchés extérieurs. Cependant, la baisse des taux d'exportation par rapport à l'année dernière pourrait indiquer la nécessité d'améliorer les voies logistiques, notamment les corridors maritimes, qui demeurent essentiels pour les exportations agricoles.
e-finance.com.ua