Le président américain Donald Trump a décidé de cesser de frapper des pièces d'un cent, appelées pennies. Il a donné l'instruction appropriée au ministre des Finances Scott Bessant, soulignant la nécessité de réduire les dépenses inutiles dans le budget fédéral.

Selon la BBC, Trump a souligné l'inefficacité de la production de petites pièces dans sa déclaration : « Débarrassons-nous des dépenses inutiles du budget de notre grand pays, même s'il ne s'agit que d'un centime à la fois. C'est un tel gaspillage. »

La décision du président était une réponse à des discussions qui duraient depuis des années. En particulier, le Département de l’efficacité gouvernementale, créé par Elon Musk, a attiré l’attention sur le coût élevé de production des centimes. Selon un rapport de 2024 de l'US Mint, la production d'une telle pièce coûte 3,69 cents, soit près de quatre fois sa valeur nominale.

Le débat sur l’opportunité de conserver les centimes dure depuis de nombreuses années aux États-Unis. Malgré de nombreuses initiatives visant à abolir la frappe de ces pièces, le Congrès a bloqué à plusieurs reprises ces propositions. Les partisans du penny estiment qu’il contribue à maintenir la stabilité des prix et qu’il est activement utilisé pour les collectes de fonds caritatives. Dans le même temps, les critiques soulignent son faible pouvoir d’achat et ses coûts de production élevés.

Une part importante des pièces de 1 cent est constituée de zinc et de cuivre, ce qui soulève également des questions sur l’utilisation rationnelle des ressources. Dans certains pays, comme le Canada et l’Australie, les pièces d’un cent ont déjà été abandonnées, les prix étant arrondis aux 5 cents les plus proches.

L’arrêt de la frappe de penny ne devrait pas avoir d’impact immédiat sur l’économie, mais pourrait constituer une étape importante dans la réforme de la circulation monétaire aux États-Unis. Les autorités continueront d’étudier les conséquences possibles de cette décision pour les consommateurs et les entreprises.