Le gouvernement et les acteurs du marché céréalier ukrainien sont parvenus à un accord sur la limitation du volume des exportations de blé et d'un mélange de blé et de seigle pour la campagne de commercialisation 2024/2025. La décision correspondante a été consignée dans l'annexe au protocole d'accord, qui a été signé par le ministre par intérim de la Politique agraire et de l'Alimentation Taras Vysotskyi et les représentants des principales associations céréalières.

Selon les nouveaux accords, le volume maximum d'exportation de blé et de méteil (un mélange de blé et de seigle) pour la campagne de commercialisation 2024/2025 est fixé à 16,2 millions de tonnes. La Chambre de commerce américaine en Ukraine, l'Association ukrainienne des céréales, l'Association européenne des entreprises, le GS « Forum agraire panukrainien » et l'ONG « Association des agriculteurs et des propriétaires fonciers privés d'Ukraine » sont devenues signataires de la demande.

Taras Vysotskyi a expliqué que l'objectif principal de la signature du mémorandum et de son annexe est d'assurer la sécurité alimentaire de l'Ukraine. Cela implique un régime d'exportation de céréales prévisible, flexible et stable, ainsi qu'un fonctionnement stable du marché céréalier du pays.

On sait que le volume convenu des exportations de blé et de méteil pour la campagne de commercialisation 2024/2025 est de 16,2 millions de tonnes. En outre, les parties ont convenu de procéder à un suivi mensuel des volumes d'exportation de céréales et à un éventuel ajustement de ces volumes en janvier 2025, si un tel besoin s'en fait sentir.

Auparavant, les minotiers ukrainiens avaient proposé de limiter les exportations de blé alimentaire. Vysotsky a précisé que le quota d'exportation de blé ayant une teneur en protéines de 11 % et plus sera de 4,6 millions de tonnes. Cette proposition est basée sur une estimation de la récolte de blé de l'Ukraine, qui devrait atteindre 21,8 millions de tonnes cette saison.

Le ministre a également noté que, malgré les restrictions sur les exportations de blé, il n'est actuellement pas prévu de restreindre l'exportation d'autres céréales.