Le 23 janvier, le cabinet des ministres a décidé de transférer 9,6 milliards d'UAH d'impôt militaire sur le revenu des personnes (PIT) aux forces de sécurité et de défense. C'est ce qu'a annoncé le premier ministre ukrainien Denys Shmyhal.

"Cela permettra à l'État d'augmenter les ressources pour le développement de l'industrie de la défense et d'allouer plus de 43 milliards d'UAH à la production de drones", a déclaré le Premier ministre.

Taras Melnychuk, représentant du cabinet des ministres à la Verkhovna Rada, a ajouté que les fonds seraient alloués au ministère de la défense, au service national des transports spéciaux, au service national des gardes-frontières, à la garde nationale, au service de renseignement de la défense de l'Ukraine, au service de sécurité et au service de renseignement extérieur.

Shmyhal a souligné qu'à l'automne dernier, il avait été décidé de réorienter l'impôt sur le revenu des militaires des budgets communautaires vers un fonds spécial du budget de l'État et d'allouer 10 % de ce montant directement aux unités militaires.

Il est important de noter que cette année, la ressource de l'impôt sur le revenu des militaires (96,3 milliards d'UAH) sera répartie comme suit :

45 % à l'administration du Service spécial des communications de l'État pour la production et l'achat d'équipements spéciaux, y compris les drones et les drones marins ;

45 % seront transférés au ministère du développement industriel stratégique pour les réformes et le développement de l'industrie de la défense, l'introduction de nouvelles technologies et la production de produits de défense ;

10 % seront alloués aux gestionnaires du secteur de la sécurité et de la défense pour une distribution automatique entre les unités militaires au prorata de l'IRP payé.

Le ministère des finances a noté qu'en 2023, le secteur de la sécurité et de la défense représentait 60,8 % de toutes les dépenses du fonds général du budget de l'État, soit 1 843,8 milliards d'UAH.

Ce financement est destiné au paiement des salaires des militaires, à l'achat d'armes, de munitions, d'équipements et d'autres dépenses nécessaires aux activités des organes et formations concernés.

"Le gouvernement finance les dépenses du secteur de la sécurité et de la défense exclusivement au moyen de ses propres recettes fiscales et d'obligations militaires", a souligné le ministère des finances.