La centrale hydroélectrique ukrainienne de Dnipro (DniproHES) est actuellement suspendue à la suite d'une attaque à la roquette menée par l'armée russe le 22 mars. Selon Igor Syrota, directeur général d'Ukrhydroenergo, la remise en service complète de la centrale pourrait prendre plusieurs années. Toutefois, la situation au barrage lui-même est sous contrôle et il n'y a pas de risque de rupture.

Le déblaiement des débris à DniproHES pourrait prendre environ une semaine, car le plafond et les murs avec les poutres des grues se sont effondrés dans la salle des machines. Pour accéder à la partie inférieure de la salle des turbines, il faut d'abord démanteler la partie supérieure. Ensuite, il sera possible d'évaluer les conséquences du bombardement.

"Le 23 mars, nous avons tenu une réunion avec le chef de l'administration régionale de Zaporizhzhia afin d'engager des spécialistes du service d'urgence de l'État avec l'équipement nécessaire pour démonter le plafond. En collaboration avec les services compétents, nous essaierons de rétablir le passage du pont dès que possible", a déclaré M. Syrota.

Il a également ajouté que, bien que l'étendue des dommages nécessite une enquête plus approfondie, on sait déjà que la remise en état de la station nécessitera des coûts financiers et des délais importants - jusqu'à deux ans. L'équipement électrique et les unités hydrauliques ont été endommagés et leur remise en état nécessitera des efforts importants.

Pour rappel, le 22 mars, DniproHES a été la cible d'une attaque à la roquette de la part des troupes russes, qui a causé de sérieux dommages et a conduit à la suspension des opérations de la centrale. La situation de bombardement a été condamnée au niveau international, soulignant la nécessité d'une cessation immédiate de l'agression et de la reprise d'un dialogue pacifique.