L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) prévoit une croissance régulière de la demande de pétrole en 2026, en particulier de la part des grandes économies comme l’Inde et la Chine. Dans son premier rapport détaillé pour 2026, l’OPEP a déclaré que la consommation mondiale de pétrole augmenterait de 1,4 million de barils par jour. Ce chiffre est conforme au taux de croissance de la demande attendu cette année et dépasse même la croissance projetée de l’offre.
L’OPEP indique que l’augmentation de la demande permettra aux pays exportateurs de pétrole, comme l’Arabie saoudite et ses partenaires de l’OPEP+, de reprendre la production suspendue. On prévoit que d’ici 2026, ces pays pourraient remettre sur le marché environ 2 millions de barils par jour. Toutefois, ces estimations optimistes pourraient être sujettes à ajustement en raison d’un éventuel ralentissement de la croissance économique en Chine, ce qui pourrait réduire la demande de pétrole.
Il est à noter que le secrétariat de l’OPEP a commencé l’année 2024 avec des prévisions qui dépassaient largement les estimations des autres acteurs du marché. Cependant, au fil du temps, ces prévisions ont été abaissées de 47 % après six révisions consécutives.
L’OPEP+ a récemment limité la production de pétrole pour tenter de soutenir les prix. La coalition OPEP+ a déjà prévu une augmentation progressive de la production à partir d’avril 2024, en commençant par une augmentation mensuelle de 120 000 barils par jour. Cette décision sera toutefois réexaminée début mars, lorsque la faisabilité de tels changements sera étudiée.
Les observateurs du marché, dont l’Agence internationale de l’énergie (AIE), JPMorgan et Citigroup, prévoient un excédent mondial de pétrole en 2024, même si l’OPEP+ s’abstient d’augmenter sa production. Cela peut être le résultat d’une baisse de la demande dans certains pays, ainsi que des fluctuations économiques mondiales.
La situation pourrait désormais changer en raison de nouvelles sanctions américaines contre la Russie et d’éventuelles restrictions sur le pétrole iranien, qui pourraient affecter l’approvisionnement en pétrole. L'AIE affirme que l'OPEP+ aura la possibilité d'augmenter sa production si les réductions d'offre dues aux sanctions deviennent importantes.
En février de cette année, les principaux membres de l’OPEP+ se réuniront pour une session en ligne afin d’examiner la situation sur les marchés pétroliers et d’approuver de nouveaux plans de production pétrolière. Cette réunion devrait permettre de donner une image claire de la future politique de l’OPEP+ pour le deuxième trimestre 2024.
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