Après une longue période de pertes financières, la Fédération internationale de l'automobile (FIA), qui organise le championnat du monde de Formule 1, a terminé l'année avec un bénéfice pour la première fois depuis cinq ans. Fin 2024, l'organisation a déclaré un bénéfice d'exploitation de 4,7 millions d'euros (équivalent à 5,3 millions de dollars), rapporte Bloomberg.
Le président de la FIA, Ben Sulayem, qui a pris ses fonctions en 2021, a pris la direction de la fédération pendant une période difficile. À cette époque, la FIA avait accumulé une dette de 20 millions d'euros (environ 22,5 millions de dollars), conséquence de la crise financière provoquée par la pandémie de COVID-19. Le retour à la rentabilité a été le meilleur résultat financier de la fédération au cours de la dernière décennie.
L'amélioration de la situation financière de la fédération a été rendue possible grâce à des mesures globales d'économie et de réorganisation. La FIA a réduit un certain nombre de coûts internes, réduit le nombre de hauts fonctionnaires et augmenté les revenus provenant des frais d'inscription, d'entrée et de réglementation. Ces mesures ont permis de stabiliser le budget et de commencer à constituer une réserve financière.
Grâce aux bénéfices perçus, la FIA prévoit d’investir dans le développement ultérieur du sport automobile. Le communiqué de l'organisation indique son intention de soutenir sept championnats internationaux sous sa direction, dont le plus célèbre est la Formule 1, qui réunit actuellement plus de 750 millions de fans à travers le monde. Une attention particulière sera accordée à l’implication des jeunes et à la participation massive aux compétitions.
Malgré les succès financiers, la présidence de Ben Sulayem n’a pas été sans nuages. L'ancien pilote de rallye a été au centre de plusieurs scandales, notamment en raison de sa réaction sévère aux critiques publiques de la FIA et du comportement des participants individuels au championnat. Ces événements ne semblent cependant pas avoir ébranlé sa position au sein de la direction de la fédération.
Le mandat de Sulayem se termine à la fin de 2025. Il devrait se présenter pour un second mandat. Selon les informations disponibles, il n’y a actuellement aucun concurrent sérieux parmi ses adversaires potentiels aux élections.
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