Le 7 mai, les prix mondiaux du pétrole ont commencé à augmenter après une période de baisse significative ces dernières semaines. Les contrats à terme sur le brut Brent ont augmenté de 73 cents, soit 1,2 %, à 62,88 dollars le baril. Dans le même temps, le brut américain West Texas Intermediate (WTI) a augmenté de 81 cents, soit 1,4 %, à 59,90 dollars le baril. Ainsi, les deux marques se sont éloignées des plus bas niveaux enregistrés ces quatre dernières années.

La croissance a été rapportée par l'agence de presse Reuters, soulignant plusieurs facteurs qui ont influencé la dynamique positive du marché. Tout d’abord, l’attention des investisseurs se porte sur les négociations commerciales prévues entre les États-Unis et la Chine, ainsi que sur la baisse de la production pétrolière aux États-Unis.

Auparavant, les prix du pétrole avaient connu une baisse significative en raison de la décision de l’OPEP+ d’augmenter la production, ce qui avait suscité des inquiétudes quant à un excédent de matières premières sur le marché mondial. L’excès d’offre a exercé une pression sur les prix, obligeant les commerçants à réagir avec prudence même aux changements mineurs de la demande.

Les analystes de la banque ING notent que l'annonce du début de nouvelles négociations commerciales entre Washington et Pékin ce week-end a été un catalyseur pour la reprise des prix. Bien que ces nouvelles aient quelque peu amélioré le sentiment général sur le marché pétrolier, les experts soulignent que de réels progrès dans la réduction des tarifs entre les deux géants économiques sont nécessaires pour améliorer considérablement les perspectives de demande.

La chute des prix ces dernières semaines a contraint plusieurs grandes sociétés énergétiques américaines, dont Diamondback Energy et Coterra Energy, à réduire le nombre de plates-formes de forage actives. Selon Daniel Hines, stratège en chef des matières premières de la banque ANZ, cela entraînera inévitablement une réduction de la production dans les mois à venir, ce qui pourrait stabiliser, voire augmenter, les prix du pétrole.

De plus, le marché a réagi positivement aux dernières données de l’American Petroleum Institute. La semaine dernière, les stocks de pétrole brut américains ont chuté de 4,5 millions de barils, dépassant largement les attentes des analystes. Les prévisions pour la semaine en cours annoncent une baisse supplémentaire de 800 000 barils. Si ces prédictions se réalisent, cela créera un soutien supplémentaire pour de nouvelles hausses de prix de « l’or noir ».