Le président russe Vladimir Poutine a ignoré la demande de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan d'organiser des discussions sur le renouvellement de l'accord sur les céréales. En fin de journée, M. Erdogan a tenté de rencontrer M. Poutine pour discuter de la reprise de l'accord, mais cette conversation téléphonique n'a jamais eu lieu.
C'est ce qu'a rapporté le Wall Street Journal.
Selon des diplomates, les responsables turcs ont continué à insister sur la tenue de ces entretiens en utilisant divers canaux de communication au Kremlin.
Une telle décision de la Fédération de Russie pourrait nuire davantage à l'économie ukrainienne et augmenter les recettes d'exportation de céréales de la Russie en raison de la hausse des prix mondiaux. Cependant, de telles actions de la part de la Russie créent également une pression économique importante sur la Chine, qui est le principal importateur de céréales ukrainiennes. En outre, la reprise de l'accord avec la Turquie, qui est un autre acheteur important de céréales ukrainiennes et qui a contribué à la conclusion de l'accord initial entre la Russie et l'Ukraine l'année dernière, est également remise en question.
Ces actions de la Russie s'inscrivent dans le cadre de la tentative de Poutine de mener une diplomatie dure à la fois avec ses adversaires et ses partenaires, en particulier dans le contexte de la guerre en cours en Ukraine.
Auparavant, M. Erdogan avait annoncé son intention de discuter de la reprise de l'accord sur les céréales avec le président russe Vladimir Poutine. Il a souligné qu'Ankara continuait à entretenir des contacts avec Moscou par l'intermédiaire des ministères des affaires étrangères.
M. Erdogan espère reprendre l'accord, tout en soulignant que les pays occidentaux devraient également tenir compte des attentes de la Russie à cet égard.
Après la décision de la Russie de se retirer de l'accord sur les céréales, M. Erdogan a estimé que, malgré les déclarations de M. Poutine sur son intérêt à prolonger l'accord, la partie russe ne souhaitait pas réellement le poursuivre.
Dans le même temps, le ministère russe des affaires étrangères a déclaré que les résultats de la mise en œuvre de ces accords pour l'année en cours semblaient décevants. Les paiements bancaires russes, l'assurance et la logistique de transport, les pièces détachées et les actifs étrangers ont été complètement bloqués et, par conséquent, les Nations unies n'ont rempli aucune des cinq conditions posées par la Russie.
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