L'Union européenne envisage d'associer l'Italie et la Grèce au "corridor de solidarité" pour l'exportation des céréales ukrainiennes. C'est ce qu'a annoncé Miriam Garcia Ferrer, porte-parole de la Commission européenne pour l'agriculture et le commerce.

Grâce au "couloir de solidarité", les coûts logistiques ont été réduits de 50 %. En outre, l'UE prévoit d'atteindre un volume de 4 millions de tonnes de céréales via ce corridor d'ici la fin de l'année.

"Dans le même temps, nous devons bien sûr renforcer d'autres corridors et envisager d'autres itinéraires. Lors de la réunion de la plateforme de coordination conjointe, nous avons invité les États baltes et la Croatie à discuter d'itinéraires alternatifs, et nous avons également ajouté l'Italie et la Grèce comme nouveaux itinéraires potentiels pour les exportations de céréales ukrainiennes", a déclaré le représentant de la Commission européenne.

En ce qui concerne l'expiration de l'interdiction des importations de céréales ukrainiennes, la Commission européenne a déclaré qu'aucune décision n'avait été prise au niveau de l'UE. Toutefois, Mme Garcia Ferrer a fait remarquer qu'il restait "encore du temps jusqu'au 15 septembre à minuit". Elle est convaincue que la meilleure décision pour toutes les parties sera prise.

Mardi, le gouvernement polonais a adopté une résolution déclarant son intention d'étendre l'interdiction au niveau national si elle n'est pas étendue au niveau de l'UE. Le premier ministre ukrainien Denys Shmyhal a toutefois réagi en annonçant qu'il ferait appel à l'arbitrage de l'OMC si la Pologne bloquait les exportations de céréales ukrainiennes.

Le 14 septembre également, il a été rapporté que l'Assemblée nationale bulgare soutenait la levée de l'interdiction des importations de produits agricoles ukrainiens après le 15 septembre.