La majorité des pays de l'Union européenne s'opposent aux restrictions unilatérales sur les importations de céréales ukrainiennes imposées par certains États membres de l'UE. Le ministre espagnol de l'agriculture, Luis Planas Pujades, a estimé que ces interdictions étaient illégales au regard du droit européen et que la Commission européenne devait s'en préoccuper.
Actuellement, de nombreux pays de l'UE expriment leur soutien à la décision de la Commission européenne d'interdire les exportations de céréales ukrainiennes. En particulier, les ministres de l'agriculture des pays occidentaux de l'UE soulignent l'importance de la solidarité avec l'Ukraine et notent que les céréales représentent une part importante des revenus des agriculteurs ukrainiens. Ils s'opposent fermement aux restrictions unilatérales imposées par la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie.
Depuis le début de l'agression russe, les agriculteurs ukrainiens ont déjà utilisé la possibilité d'exporter des céréales via les pays voisins, en empruntant les "routes de la solidarité", car l'Ukraine n'avait pas accès à ses ports maritimes habituels sur la mer Noire. Pendant le conflit, environ 60 % des céréales ukrainiennes ont été exportées en transit par des routes alternatives vers l'UE, tandis que 40 % ont été expédiées par la mer Noire dans le cadre de l'accord sur les céréales.
Le ministre français de l'agriculture, Marc Fenot, a critiqué la restriction unilatérale des importations de céréales ukrainiennes et a souligné qu'elle remettait en question la solidarité européenne. Il a souligné l'importance de l'unité et l'importance fondamentale du marché unique de l'UE.
Le ministre a également indiqué que les ministres de l'agriculture de l'UE travaillaient sur des innovations visant à réduire la charge pesant sur les agriculteurs et à apaiser la situation.
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